Désencombrer sa cave ou son grenier

La cave, le garage, le grenier, l’abris, appelez-le comme vous voulez, la plupart d’entre nous en ont un. Imaginez maintenant que vous deviez déménager dans 1 mois. Alors, elles arrivent les plaques rien qu’à l’idée de faire le tri et d’emballer tous ce qu’il y a dans cette pièce de stockage ? Je vous comprends, j’ai dû faire face à cette monstruosité 3 fois en 7 ans. Et la première fois, qui a été la pire en termes de volume et de timing, a été comment dire…on va dire que mon mari doit m’aimer très fort pour ne pas m’avoir quitté à ce moment-là. Pas facile nous dirons !

Avec le recul, l’expérience (et aussi ma formation professionnelle), j’ai enfin compris pourquoi ce premier tri a été si horrible. Déjà, et surtout, à cause du volume. Une maison avec un sous-sol de 100m2, il y a de quoi en mettre des choses. Et croyez-moi, c’était plein comme un œuf (c’était bien avant notre virage minimaliste, peut-être aussi une des raisons de ce virage). Ensuite à cause du contenu de ce sous-sol : du surplus, du “au cas où”, des souvenirs, des choses qui “ont de la valeurs” (mouhahah, spoiler alert, non). Le tri s’est fait dans l’urgence (avec un déménagement à l’international qui pointait le bout de son nez dans les 2 mois après le feu vert), et surtout dans la douleur. Voilà les leçons que j’ai apprises et que j’aurais aimé connaitre avant de nous lancer dans ce premier tri.

Leçon numéro un – Le “au cas où” n’arrive jamais

Et non. Je n’ai jamais regretté quoi que ce soit que nous ayons jeté, donné ou vendu. Nous ne nous sommes jamais retrouvés dans une situation où nous nous sommes retrouvés bloqué ou ruiné à cause du manque d’un objet que l’on n’aurait plus. 100m2 de “au cas où”, c’est ça qui m’a couté en stockage (il a fallu en acheter des étagères), en efforts (pour tout caser, chercher les choses, puis s’en débarrasser ou les emballer le moment venu) et larmes (littéralement, des larmes).

Morale de l’histoire : fini les au cas où. Si je peux me faire prêter un objet “au cas où”, le louer ou bien le remplacer en moins de 20 minutes pour moins de 20 francs (ou euros), je ne garde pas. Nous vivons comme si nous devions déménager demain. Plus d’accumulation, une cave quasi vide avec juste le matériel de ski, les valises et les pneus d’hivers ou d’été. C’est tout ! Mais quel soulagement, je le souhaite à tout le monde (même à mon pire ennemi, je suis gentille).

Leçon numéro deux – il n’y a pas de trésors cachés

Que ce soit chez moi ou bien chez les gens chez qui j’ai désencombré, il n’y a pas de trésors cachés. On peut trier sans craintes.

Leçon numéro trois – valeurs à nos yeux ne veux pas dire valeur marchande

Nous nous sommes épuisés à vouloir vendre des choses qui n’en valait pas la peine, et j’ai passé trop de temps à vouloir “vendre bien” des choses qui certes, coûtent chères neuves, mais dont la valeur sera toujours celle que les acheteurs veulent bien lui donner. Une table, c’est moins de 100 (francs, euros, dollars NZ, ça marche pour les 3). Oui, même en meurisier. Donner c’est mieux que vendre, vendre vite c’est mieux que vendre mieux (en termes de non-arrachage de cheveux et de temps passé dessus).

Leçon numéro quatre- les souvenirs sont en nous, pas dans les objets

Je me suis torturée en ne sachant pas quoi donner ou jeter. Et pourtant, ces choses-là étaient dans des cartons, dans ma cave.  Si je ne les regarde pas, autant leur donner une seconde vie. Les souvenirs vivent en nous, pas dans les objets. Si l’objet part, je n’oublie pas pour autant la personne. Et si j’ai besoin d’un objet pour me souvenir de quelqu’un ou de quelque chose, est-ce vraiment important ? Ma tête n’a pas besoin d’être pas l’intégrale de la carrière des Beatles, juste le best of (je ne suis pas fan des Beatles mais c’est pour illustrer).

Leçon numéro cinq – Moins on en a, plus on est libre

Depuis que nous n’avons plus de surplus, on se sent tellement plus légers. La gestion du quotidien est assez compliquée comme ça par moment, pas besoin en plus de gérer les stocks. Notre cave actuelle contient les skis, les pneus hors saison et les valises. C’est tout.

Faire le tri ce n’est pas se débarrasser de tout, c’est choisir de ne garder le meilleur. Vive les best-of.


Pour aller plus loin

Le podcast

Un épisode par semaine pour parler de minimalisme et de désencombrement en famille. Des méthodes, des astuces, des réflexions, toujours dans la bonne humeur.

La liste de tri

Télécharge gratuitement ta liste d’objets à trier, pièce par pièce. « Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves ». Si tu as la référence, tu es mon genre de personne.

Besoin d’aide ?

À distance et a ton rythme, je peux t’aider à faire le tri chez toi pour retrouver un quotidien gérable et qui inclus toute la famille.


Pour recevoir les nouveaux articles dans votre boite mail

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :