La clé pour pouvoir se débarrasser du superflu

Si vous veniez chez nous pour nous rendre visite, vous seriez peut-être étonné.e.s par 2 choses. La première est que nous vivons avec peu d’objets autour de nous, et la deuxième serait peut-être d’apprendre que nous n’avons pas toujours été minimalistes, bien au contraire. Si nous avons pu en arriver où nous en sommes aujourd’hui, c’est que la vision que nous avons des objets qui nous entourent a changé drastiquement au fil des années. Et pour moi, ce changement de point de vue est nécessaire pour qu’un désencombrement soit efficace, et surtout qu’il perdure. 

Un objet ne vient jamais seul

Le téléphone que l‘on vient d’acheter vient avec une boîte, un chargeur, une notice parfois. Si j’achète un aspirateur, il est livré avec des milliers d’embouts (dont certains resteront un mystère jusqu’au bout d’ailleurs). Nombre d’objets viennent avec tout un tas d’accessoires, d’emballage et de papiers dont on peine souvent à se détacher et qui finissent par traîner chez nous (que celui qui n’a pas garder la notice de son lave vaisselle me lance la première tablette de rinçage). Il n’y a donc pas de “petit achats” en termes d’encombrement. Voici un petit résumé de nos prises de conscience qui nous ont permis de ne plus être esclave des choses qui nous entourent. 

Un objet c’est des contrainte

Une fois un objet rentré dans la maison, je vais devoir m’en occuper : le transporter, lui trouver une place, le ranger après utilisation, le chercher si il n’a pas la bonne place, l’entretenir, l’emballer et le déballer si je déménage. Bref, un objet nous prend du temps et de l’énergie. 

Un objet c’est un coût caché

Il est beau ce pantalon, mais il faut acheter la ceinture qui va avec pour pouvoir le porter. Merci pour le jouet musical du petit dernier, maintenant je vais devoir me ruiner en piles. Il est pratique cet aspirateur rechargeable, mais l’électricité ce n’est pas gratuit non plus. Et ces chaussures en soldes ? Top, mais n’oubliez pas de prendre la bombe imperméabilisante qui va avec. Tous les objets ont un coût financier tout au long de leur vie. 

Un objet c’est un déchet

Oui, je fais un raccourci de quelques années, mais l’objet qui rentre chez nous à une durée de vie limitée. Qu’elle soit de 2 heures quand il s’agit du mini hélicoptère télécommandé à gagner à la fête foraine, ou de 10 ans pour votre matelas, tous les objets finiront un jour dans une décharge. On se sent souvent coupable de jeter les choses et préfèrent les garder pour ne pas polluer, mais le déchet a été créé au moment où il est rentré chez vous. 

Un objet ce n’est pas un souvenir

Oui, le dessous de plat ramené du Portugal vous fait penser à vos vacances passées. Mais le souvenir de ces vacances ne réside pas dans l’objet. Les souvenirs sont en nous, les objets ne font que les réactiver. Récupérer la collection entièrement de salière de vos grand-parents ou bien n’en garder que 5 aura le même effet en termes de réactivation.

Du tri nous en avions déjà fait 1000 fois, et toujours, les choses revenaient aussi vite qu’elles étaient parties. Ce n’est qu’en changeant notre point de vue que nous avons réussi à garder le cap, et avoir un intérieur qui nous sert, et non le contraire. 


Pour aller plus loin

Le podcast

Un épisode par semaine pour parler de minimalisme et de désencombrement en famille. Des méthodes, des astuces, des réflexions, toujours dans la bonne humeur.

La liste de tri

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