Les coûts cachés de nos possessions : pourquoi le prix d’achat n’est pas tout

Lorsque nous achetons un objet, nous avons tendance à nous concentrer sur son prix d’achat. Cependant, le coût réel de l’objet est bien plus complexe que cela. En effet, en plus du prix d’achat, il y a de nombreux autres coûts associés à la possession d’un objet. Et certains coûts arrivent même des années plus tard ! (c’est le deuxième effet KissKool #blaguedequarantenaire). Voilà donc une petite liste comme je les aime des coûts cachés de nos possessions.

Les coûts pas vraiment cachés

Il y a des coûts plus évidents que d’autres. Je vais commencer par les plus simples, ceux qui ont tendance à nous sauter à la figure rapidement, même si on y pense qu’après coup :

  • Les assurances
  • La livraison (que ce soit un envoi postal, une livraison magasin ou bien un aller-retour en voiture avec notre propre essence)
  • Les accessoires (les extensions des jeux, les habits pour la poupée, les écouteurs pour le nouveau téléphone, etc.)

Les coûts un peu cachés

On commence à rentrer dans les coûts un peu plus sournois, ceux dont on ne se rend pas compte tout de suite.

  • Les coûts de fonctionnement (les piles du jouet avec la musique trop forte, l’électricité pour charger tel ou tel appareil, les abonnements, les produits d’entretien, etc.)
  • Le coût de stockage : cela va de l’étui que l’on doit acheter pour protéger l’objet en passant par la boîte pour le contenir et peut aller jusqu’à l’étagère, voire le meuble, voire le box pour le stocker. Toutes ces solutions de stockage ont un coût. Le côté fourbe du stockage, c’est qu’un objet en soi (comme un nouveau jeu de société) peut nous paraître inoffensif en termes de stockage, mais mis bout à bout, c’est leur accumulation qui fait que nous devons dépenser de l’argent en étagères et bibliothèques Ikea. Moins d’objets, moins de meubles, moins de meubles, moins de dépenses.

Les coûts franchement bien cachés

Ce sont de véritables maîtres-ninja. Ces coûts-là, on ne s’en rend compte que si l’on y fait attention, et pourtant, ils sont à mes yeux peut-être les plus importants.

  • Le coût environnemental : Ce coût est triple. Tout d’abord, il y a l’empreinte carbone associée à la fabrication de l’objet et à son transport jusqu’au point de vente. Ensuite, il y a le coût lié à son utilisation, comme les machines à expressos qui génèrent des capsules en nombre incroyable et en utilisant des ressources considérables. Enfin, il y a le coût de la fin de vie de l’objet. En effet, dès que nous achetons quelque chose, nous créons un futur déchet. Que ce soit dans 2, 10, 20 ou 50 ans, cet objet sera un jour hors d’usage, inutilisable et finira jeté, par nous ou par quelqu’un d’autre.
  • Le coût en temps: Tout d’abord, il y a le temps passé au travail pour pouvoir se payer l’objet en lui-même. Êtes-vous prêt à travailler 10 heures pour vous payer ce manteau ou préférez-vous juste prendre ce temps sans solde ? Parce que votre compte en banque ne verra pas la différence. Vous, si. Enfin, il y a le temps passé à utiliser ce nouvel objet. Le temps n’est pas quelque chose d’infini. Si nous ne souhaitons pas sacrifier du temps déjà utilisé à telle ou telle activité, où allons-nous trouver le temps d’utiliser ce nouvel objet ? On ne peut pas tout faire, et il y a forcément un échange qui devra se faire. À nous de nous assurer que nous, et notre famille, serons gagnants au change.

L’épisode

Dans cet épisode, nous allons parler du coût de possession des objets. Et oui, il y a bien plus que le simple prix affiché sur le ticket de caisse !

La liste de tri

Télécharge gratuitement ta liste d’objets à trier, pièce par pièce. « Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves ». Si tu as la référence, tu es mon genre de personne.

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